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Les 7 péchés capitaux à ne JAMAIS commettre en escalade de voie
1. Lâcher la corde de freinage
C'est notre numéro 1, l'erreur que l'on souhaiterait éliminer pour de bon ! La corde de freinage, c’est celle qui ressort en-dessous du dispositif d’assurage. Celle qui ne doit jamais, sous aucun prétexte, être lâchée. Même avec un GriGri ! Aucun dispositif d’assurage ne dispense de tenir cette corde. D’ailleurs, les fabricants du GriGri et autres dispositifs ne laissent pas de place au doute : la main DOIT être sur la corde de freinage. Toujours !
2. Adopter une mauvaise attitude pendant l’assurage
L’assurage c’est vraiment capital ! Outre la main sur la corde de freinage, d'autres éléments doivent être respectés. L'assurage doit être dynamique pour éviter de sécher le grimpeur qui chuterait et cela ne veut pas dire donner beaucoup de mou ! L’assureur doit être formé, attentif, porter des chaussures. Il doit se trouver au pied de la voie, ne pas s'éloigner de plus de 2m du mur.
3. Ne pas respecter les devoirs du grimpeur
Pour une escalade en toute sécurité, le grimpeur aussi a quelques devoirs à respecter : il clippe toutes les dégaines de sa voie et il les clippe dans le bon sens (de l'arrière vers l'avant), il s’engage à ne clipper la dégaine que lorsque sa position est stable, il fait attention à ce que son pied ne passe jamais derrière la corde.
4. Assurer quelqu’un de plus lourd que soi sans prendre de mesures
Et toi, combien tu pèses ? La question est taboue mais pourtant indispensable en grimpe. Si le grimpeur est plus lourd que l’assureur il faut prendre des mesures à partir d’une certaine différence de poids. En cas de différence de poids extrême, il faut même renoncer à grimper ensemble !
5. Utiliser le mauvais matériel
En voie, le matériel, c’est la sécurité. Il convient donc d’utiliser le matériel adéquat à sa pratique : une corde à la longueur adaptée à la salle (chez grimper.ch, 40m à Villeneuve et Satigny, 30m à Echandens et Givisiez).
Et puis pour les textiles, la durée de vie, indépendamment de l’utilisation c’est maximum 10 ans. Ce qui signifie qu’un baudrier toujours sous blister et oublié dans un placard depuis 2006 peut passer directement à la poubelle. En cas de doute, louez du matériel ! Il en va de même pour les cordes et pour tous les éléments textiles.
6. Ne pas être formé pour sa pratique
Qu’importe votre niveau si votre partenaire ne sait pas ce qu’il fait. Une cordée fonctionne à deux et pour cela il est capital d’avoir conscience des capacités de chaque membre de la cordée. L'activité pratiquée par la cordée devra tenir compte des compétences des deux membres de la cordée.
7. Ne pas faire systématiquement le "partner check"
Le partner check, c’est la vérification systématique à 4 z’yeux (oui, oui, 4 z’yeux) qui permet d’éliminer les oublis d’inattention. Avant que le grimpeur ne s’élance, la cordée vérifie ensemble que la chaîne d’assurage fonctionne. Les deux partenaires partent d’un côté de la corde et contrôlent :
- que les baudriers des deux membres de la cordée sont correctement installés et serrés
- que le nœud d’encordement est bien formé (5 double brins pour le nœud de 8) ou éventuellement que le mousqueton est fermé en cas de moulinette
- que le dispositif d’assurage de l’assureur est conforme (dans le bon sens, mousqueton fermé…)
- que les éventuelles mesures de réduction du poids sont bien installées
- que la corde passe bien dans le relais en cas de moulinette
- qu’il y a un nœud en bout de corde
